mardi 20 février 2018

Zéro déchet : par où commencer?


Ça y est, vous êtes décidés : vous voulez adhérer au zéro déchet. Par où commencer? Que pouvez-vous changer concrètement? Malgré toute notre motivation au départ, il n'est pas facile de connaître les solutions de rechange écologiques. Ainsi, je me suis dit qu'il pourrait être intéressant de faire un récapitulatif de mes habitudes de vie zéro déchet et de les partager. Si cela peut être utile à certains, j'en serais très heureuse.Voici donc une liste exhaustive de tous les éléments que j’ai changés dans ma vie pour adopter autant que possible un mode de vie zéro déchet.

Commençons par la salle de bain/produits nettoyants (voir la photo qui présente l'essentiel de ce que j'ai dans ma salle de bain)
  •           J’ai arrêté d’acheter de la crème à raser, j’utilise tout simplement du savon.
  •        Parlant de rasage, je me suis procuré un rasoir de sûreté (entièrement en métal) duquel je n’ai qu’à changer la lame lorsque celle-ci est trop usée.
  •           J’achète mon shampoing et revitalisant en vrac.
  •           J’achète mon savon multifonctions en vrac (corps, mains, vaisselle et animaux).
  •           J’achète mon produit nettoyant pour la salle de bain en vrac.
  •           J’achète des brosses à dent en bambou (à mettre au compost une fois usée).
  •           J’achète mon dentifrice en vrac.
  •           J’achète de la soie dentaire naturelle compostable.
  •           J’achète mon déodorant en vrac.
  •           J’achète mon baume à lèvres en vrac.
  •         J’utilise la Diva Cup… ainsi que le produit nettoyant au pH neutre. Certes, c’est un déchet. Mais une bouteille me dure au-delà de deux ans, donc c’est minime.
  •           J’utilise un oriculi pour me nettoyer les oreilles… donc plus de « Q-Tips » dans la poubelle!
  •           J’utilise des mouchoirs en tissu que je lave une fois sales.
  •           J’achète mon produit nettoyant tout usage en vrac.
  •           J’achète mon savon à lessive en vrac.
  •           J’utilise des boules de séchage… donc plus de feuilles assouplissantes !
  •           J’achète mon papier de toilette en vrac (je n’ai malheureusement pas encore opté pour le papier de toilette lavable).
  •          Je ne tire pas la chasse d’eau pour les pipis et j’invite mes invités à faire de même à l’aide d’une petite affiche.



Passons à la cuisine.
  •           J’achète mon savon à vaisselle en vrac.
  •           J’utilise une éponge Loofah pour laver ma vaisselle (à mettre au compost une fois usée).
  •           J’utilise un tapis de cuisson en silicone… donc plus de papier d’aluminium !
  •       J’utilise des contenants hermétiques ou encore des feuilles d’emballage en cire d’abeille pour conserver mes aliments au frigo… donc plus de pellicule plastique !
  •           J’utilise des contenants hermétiques pour mes lunchs.
  •           J’ai arrêté d’acheter du papier essuie-tout, j’utilise tout simplement de bonnes vielles lavettes.


Mes commissions
  •           J’utilise des sacs d’épicerie en tissu (et j’en traîne d’ailleurs toujours un dans mon sac pour les emplettes imprévues).
  •           Je n’utilise plus de petits sacs en plastique pour mes fruits/légumes, je les lave tout simplement.
  •        Je fais une grande partie de mon épicerie dans des magasins zéro déchet/en vrac où j’apporte mes contenants pour me procurer ce dont j’ai besoin (farine, sucre, cassonade, poudre à pâte, bicarbonate de soude, avoine, pâtes, lentilles, orge, tofu, sirop d’érable, huile, pépites de chocolat, riz et j’en passe!).
  •           Je demande à recevoir ma facture par courriel lorsque possible.
  •           J’achète les gâteries pour mon chien en vrac.


Autre
  •           Je n’utilise pas de pailles ni de serviettes de table en papier.
  •           J’utilise le transport en commun pour me déplacer.
  •          Je refuse les sollicitations publicitaires par le biais d’un autocollant qui l’indique sur ma boîte postale.
  •         J’apporte mes contenants/sacs de collation/tasse lorsque je vais dans un « fast-food » pour éviter les déchets jetables inutiles.
  •  Je refuse les cadeaux de participation/produits promotionnels/coupons/cartes d’affaires/dégustations etc… pour éviter des déchets inutiles.
  •       Lorsque j’ai le choix, je me tourne vers des matériaux durables comme le bois et le métal et j’évite autant que possible le plastique.
  •           Tant que mes objets sont encore fonctionnels, je les utilise.
  •      Si je n’ai pas de sac réutilisable ou de contenant avec moi, je remets tout simplement mes commissions. Adopter un mode de vie zéro déchet, c’est avant tout être organisé.


Il en faut peu pour être heureux!


Comme le dit si bien la chanson du Livre de la jungle, « il en faut peu pour être heureux ». Les biens matériaux, les publicités, le magasinage, la semaine de 40 heures de travail, la surconsommation, le capitalisme… ouff! Trop c’est trop. A-t-on vraiment besoin de tout ça? On vit dans une société qui prône assurément tous ces éléments, mais personnellement, je suis convaincue que je suis bien plus heureuse maintenant que je vis avec le moins possible, de façon minimaliste et écoresponsable… Qui aime être un simple mouton après tout?
Au Canada, « les consommateurs ont tendance à acheter beaucoup trop de biens par rapport à leurs besoins », explique Pierre-Yves McSween, économiste et animateur de l’émission L’indice McSween diffusée à Télé-Québec. Le fameux « j’en ai besoin » est-il bien compris par les locuteurs qui l’utilisent? Qu’est-ce qu’un besoin au juste? Selon le Larousse en ligne, un besoin est « un sentiment de privation qui porte à désirer ce dont on croit manquer », « une chose considérée comme nécessaire à l’existence ». Ceci dit, le dernier modèle d’iPhone est-il vraiment nécessaire à notre existence? Je ne crois pas. Il est correct d’avoir des désirs, mais je pense que nous utilisons (et je m’inclus là-dedans) trop souvent « besoin » et « désir » pratiquement comme des synonymes, sans trop de nuance, alors qu’il y en a une. Pour en revenir à nos désirs, est-ce possible de les combler différemment? C’est un besoin de me vêtir, mais c’est un désir de porter un chandail d’une compagnie en particulier par exemple.
Peut-on enfin pousser notre réflexion plus loin et réfléchir aux conséquences à long terme? Assouvir le moindre de nos désirs est égoïste et impulsif. À quoi cela sert-il d’avoir un sous-sol rempli d’objets inutilisés sinon que de polluer davantage la planète? Chaque objet créé utilise des ressources naturelles précieuses qu’il faut autant que possible préserver.
À vrai dire, acheter devrait être notre dernier recours lorsqu’un besoin se présente (voir la pyramide des besoins). Avant chaque achat, il faut donc se demander si l’objet en question est nécessaire. Si la réponse est oui, y a-t-il une autre façon de se procurer cet
objet? Peut-on l’emprunter à quelqu’un, le créer soi-même, l’acheter dans une boutique seconde main, l’acheter dans un autre magasin où il ne sera pas emballé? En 2016, « 1 900 000 000 biens ont eu une seconde vie au Canada grâce à des ventes, des dons, des locations ou des échanges » (Indice McSween). Je souhaite que ce nombre augmente dans les prochaines années. Il faut arrêter d’automatiquement se tourner vers le neuf et prendre conscience qu’il y a un tas de façons de se procurer des objets seconde main qui seront tout aussi utiles, mais occasionneront un impact environnemental beaucoup moins grand.

vendredi 12 août 2016

Irremplaçable.

Alors que je m’apprête à entamer une nouvelle aventure avec un chien, tout me fait penser à toi. Le principal sentiment qui me vient est la culpabilité. Je me sens coupable de vouloir donner de mon temps à entretenir une relation avec un autre chien que toi. J’ai l’impression que je te trahis, puisqu’on a eu une relation tellement spéciale toi et moi. Tu m’as accompagné à travers la partie la plus difficile de ma vie. Tu as été mon premier chien, mon meilleur ami et tu as été là, toujours fidèle et complice, à accompagner la petite fille grandissante que j’étais. Cette nouvelle étape dans ma vie m’est nécessaire et apportera un peu plus de vie dans notre foyer. Mais saches que tu as une grande place dans mon cœur et qu’elle te sera réservée pour toujours. Tu es mon bébé et tu le seras éternellement. Mon amour pour toi ne changera jamais. J’aurai probablement souvent tendance à le comparer à toi, puisque tu étais tellement unique. Je sais que maman prend bien soin de toi là-haut, tâche de faire de même. Je m’ennuie à un tel point de vous deux, tu ne peux pas imaginer. Je t’aime Téo, maman. ♥

vendredi 29 avril 2016

L’environnement : est-ce une de mes valeurs ?

La réponse à cette question est non. Non, j’assume que l’environnement n’est pas une de mes valeurs. Vous vous demandez sans doute pour quelle raison… Eh bien, c’est fort simple à comprendre, l’environnement est beaucoup plus qu’une valeur pour moi, c’est en fait une façon de vivre. Parce qu’à mes yeux, une valeur, c’est personnel. Et l’environnement, c’est loin d’être personnel. C’est en fait tout le contraire, puisque ça l’appartient à tous, à tous les êtres humains qui vivent sur notre chère et précieuse planète Terre. Personnellement, je considère que l’environnement devrait être une façon de vivre pour tous. Sans exception. Après tout, on habite tous sur la même planète, non? Si la moitié de la population mondiale est déterminée à changer ses habitudes de vie et à adopter des habitudes écologiques, alors que l’autre moitié prétend ne pas avoir l’environnement comme valeur et que c’est l’affaire des «mangeux de luzerne» (parce que oui, je me suis déjà fait donner une réponse du genre), ça ne mène à rien tout ça. Non mais, il faut avoir du culot tout de même pour oser affirmer ça! Parce que d’autres se soucient de l’environnement pour moi et ma descendance, je me défais entièrement de la responsabilité de m’engager à mener une vie «écologique». Ou encore : «La fin de l’humanité n’arrivera pas tout de suite, je vis ma vie à fond. YOLO!» C’est carrément égoïste de penser ainsi! Parce que toi, tu ne vas pas ressentir les conséquences de tes actes, t’en as rien à foutre de l’environnement? «Oui, et je m’assume pleinement là-dedans!» Allô?! Tu crois que t’assumer te donne directement un laissez-passer tout droit vers le monde je-fais-ce-qui-me-plaît-peu-importe-si-je-massacre-la-planète? Alors là, ça en prend de l’audace pour affirmer quelque chose de la sorte!

Je suis tannée de voir des gens jeter leur mégot de cigarette, leur canette de Pepsi ou leur gomme qui n’a plus de goût par terre. Ça me frustre et ça me met hors de moi! Allô?! La rue, ce n’est pas une poubelle. Je sais bien qu’après un bout, une gomme, ce n’est plus mangeable. Mais est-ce que ça serait trop demander d’attendre de croiser une poubelle pour la jeter? Ça bien l’air. Je ne comprends pas, je vis une incompréhension totale. On ne vous a jamais appris le savoir-vivre? On ne vous a jamais appris que les déchets, ça allait dans la poubelle? L’autre jour, une dame qui venait tout juste d’arriver de Belgique m’a posé une question en attendant l’autobus. Puis, on a commencé à discuter de tout et de rien par après. Elle m’a demandé si c’était normal qu’il y ait autant de déchets par terre. Il en avait vraiment beaucoup, dans l’abribus et sur le trottoir. J’ai vraiment eu honte. Bien que je ne fusse pas responsable de ces déchets qui gisaient sur le sol, à ce moment-là, j’avais honte d’accueillir cette gentille dame dans notre belle ville de Montréal plein de déchets.
Je suis loin d’être en train de dire que je suis 100% écolo, loin de là ! Il me reste un ÉNORME bout de chemin à parcourir avant de commencer à même être fière de mon mode de vie. Mais je me dis que les quelques actes que je fais font au moins une minuscule différence et que si tous les êtres humains de la Terre seraient rendus au même niveau que le mien, on serait déjà plus avancé… ou plutôt moins avancé (en termes de changements climatiques). Dans ma vie de tous les jours, j’essaie de réduire, autant que possible, mon empreinte écologique. Voici une liste de 50 actions et d’habitudes à prendre au quotidien pour rendre cet objectif possible :

1 – Ramasser des déchets qui traînent sur le trottoir, dans le parc, etc. (j’aurais pu tout aussi bien dire «ne pas jeter de déchets par terre, mais ça me met tellement hors de moi que certains le fassent que je vais m’en tenir à ça et considérer que tout le monde est rendu à cette étape)
2 – Ne pas faire couler l’eau du robinet lorsque vous vous brossez les dents
3 – Ne pas tirer la chasse d’eau à chaque petit pipi
4 – Prendre une douche au lieu d’un bain
5 – Prendre de moins longues douches
6 - Partir un lavage que lorsque la laveuse est à sa pleine capacité
7 - Récupérer l’eau de pluie pour arroser ses plantes
8 - Utiliser un seau et une éponge pour laver votre voiture et un balai (plutôt que le boyau d’arrosage)
9 - Garder de l’eau au réfrigérateur plutôt que de la laisser couler jusqu’à ce qu’elle soit froide.
10 - Réutiliser votre serviette de bain qui n’est pas encore sale
11 – Utiliser des sacs d’épicerie réutilisables
12 – Utiliser des bouteilles d’eau réutilisables
13 - Apporter des contenants réutilisables à l’épicerie pour les faire remplir
14 - Acheter en vrac
15 - Acheter moins de produits emballés (genre pas des clémentines emballées s.v.p!)

16 - Éviter de jeter un objet/article encore fonctionnel ou en bon état ou les redonner à des organismes/friperies
17 - Acheter ses vêtements, livres, meubles, accessoires, etc. dans des friperies
18 – Fermer les lumières ou tout appareil non utilisé lorsque vous changez de pièce
19 – Débrancher les électroménagers/appareils électroniques lors de vacances
20 – Faire le tri des déchets (compostage, recyclage, déchets)

 













21 – S’habiller plus chaudement pour éviter d’allumer le chauffage
22 – Consommer moins de viande
23 – Utiliser la marche, la bicyclette, les patins à roues alignées, la voiture électrique ou le transport en commun pour se déplacer
24 – Privilégier l’achat de produits équitables
25 – Acheter des produits locaux
26 – Utiliser des ampoules DEL, moins énergivores
27 – Opter pour les couches lavables
28 – Cultivez votre propre jardin
29 – Utiliser Ecosia comme moteur de recherche (voici le lien pour télécharger cet ingénieux moteur de recherche qui vous permet de planter des arbres rien qu’en surfant sur le web https://info.ecosia.org/what)
30 – Faire sa lessive à l’eau froide, ce qui permet d’économiser 50 % d’énergie
31 – Privilégier l’impression recto-verso, lorsque l’impression est nécessaire
32 – Recycler vos piles dans les endroits où elles sont récupérables (voici un lien vous permettant de trouver le point de dépôt le plus près de chez vous http://www.appelarecycler.ca/trouvez-centre/)
33 – Utiliser le séchoir à mains dans les endroits publics plutôt que le papier
34 – Faire ses propres produits nettoyants
35 – Faites sécher vos vêtements sur une corde à linge ou sur un séchoir à linge
36 - Faites décongeler les aliments dans le réfrigérateur plutôt que sous l’eau chaude ou que dans le four micro-ondes
37 – Utiliser un savon à vaisselle, un détergent à lessive ou tout autre produit nettoyant biodégradable
38 – Privilégier les aliments entiers plutôt que transformés
39 – Fermer les rideaux l’été pour garder la maison au frais et vice-versa l’hiver
40 – Utiliser des ventilateurs plutôt qu’un climatiseur, qui consomme 10 fois plus d’électricité.
41 – Utiliser des débarbouillettes plutôt que des lingettes jetables ou du papier essuie-tout.
42 – Planter des arbres sur votre terrain
43 – Utiliser des contenants réutilisables pour les lunchs
44 - Refuser les sollicitations publicitaires (publi-sac)













45 – Mettre des couvercles sur vos casseroles pendant la cuisson de vos aliments pour réduire le temps de cuisson, et ainsi, l’énergie utilisée
46 – Éviter d’ouvrir la porte du four pendant la cuisson de vos aliments, car cela occasionne chaque fois une perte de 20 % de la chaleur.
47 – Dégivrer votre congélateur au moins une fois par année pour réduire l’énergie utilisée
48 – Utiliser la mijoteuse lorsque possible, elle permet une économie de 80 % d’énergie par rapport à la cuisinière
49 – Privilégiez l’emprunt à l’achat (ex : livres à la bibliothèque)
50 – Exprimez-vous et impliquez-vous dans votre communauté (par exemple, aujourd’hui débutait la Grande corvée annuelle à Montréal https://ville.montreal.qc.ca/corvees/)

Je vous mets au défi de changer au moins une habitude non-écologique que vous avez pour un mois complet. Je serais curieuse de connaître les détails en commentaire, si le cœur vous en dit. Je vous dépose ici les liens vers deux articles très intéressants et inspirants, juste comme ça.
“Use a reusable bag, reusable water bottle and compost,” she said. “Just by doing those three things, you can easily cut out 60 percent of your waste.”

Sur cette belle citation, je vous souhaite une bonne journée et sachez que chaque geste compte!

*Référence : Le guide vert : Comment réduire votre empreinte écologique, David Suzuki

dimanche 27 septembre 2015

Depuis 2007, la campagne Belle longueur a été mise sur pied : une équipe confectionne des prothèses capillaires à partir des dons de cheveux de la population. Un projet qui fait énormément de différence dans la vie des personnes atteintes du cancer. Cette initiative honorable mérite d’être soulignée selon moi.

Voilà donc, j’ai fait couper mes cheveux : un don à la société canadienne du cancer de ma queue de cheval. 25 centimètres de cheveux qui auront pris près de 7 ans à pousser. Je suis heureuse de pouvoir redonner ne serait-ce qu’une infime partie de l’estime de soi que la personne qui recevra mon don a perdu en raison de sa maladie. Je ne peux malheureusement changer en rien le sort des personnes atteintes du cancer, mais si je peux rendre le combat d’un patient un peu plus facile à traverser au niveau de l’apparence, j’aurai au moins obtenu un minuscule sentiment de bonheur. J’aurai également le sentiment d’entrevoir le sourire de fierté de maman quelque part au loin.

À toi, inconnue qui porte maintenant des cheveux, je tiens à te dire que j’espère sincèrement que tu constates à quel point tu es belle, même sans cheveux. Je sais que c’est difficile et même peut-être impossible à concevoir, mais tu y arriveras, j’en suis sûre. Ma maman est passée par là et je te jure qu’au tout début, elle éclatait en sanglots au moindre regard qui l’épiait. Mais tu sais quoi, au fil de sa lutte, elle a compris qu’il valait mieux utiliser son énergie pour résister au cancer. Elle m’a agréablement étonnée lorsqu’elle m’a partagé sa réflexion. Je veux donc que tu saches que tu m’inspires et que je te soutiens à 100 milles à heure dans ton combat acharné. Saches que tu es courageuse et plus forte que tu ne le crois. Restes positive et abandonnes-toi à Dieu, notre Sauveur Tout-Puissant. Je te souhaite de tout mon cœur de gagner cette lutte.


Et voilà que le décompte est reparti…
… et j’en profite pour vous inviter à faire don de vos cheveux, comme l’a fait Christian McPhilamy (8 ans).

Suivez le bel exemple de ce jeune garçon qui a décidé de laisser allonger ses cheveux pour les donner aux enfants atteints du cancer malgré les moqueries.

http://www.huffingtonpost.ca/2015/06/04/christian-mcphilamy-hair-kids-florida_n_7514968.html

P.S.: Je sais que j'avais utilisé la même image pour une publication antérieure, mais je trouve qu'elle est empreinte de tellement de signification que je ne pouvais que la choisir.

dimanche 22 mars 2015

Happiness is only real when shared.

Pour être heureux, il ne suffit pas d'attendre à l'être; il faut en fait apprendre à l'être. J'ai compris récemment qu'en attendant que le bonheur vienne à moi, je passais à côté de plein de belles choses. J'ai compris qu'être heureux, c'est bien plus qu'un état, mais une façon de vivre. Nous vivons tous des hauts et des bas évidemment, mais si nous laissons ces obstacles nous rendre malheureux éternellement, nous louperons beaucoup d'occasions qui nous auraient justement permis de croire au bonheur. Dans ma vie, je suis bénie par mon grand Dieu de milles et une façon, en commençant par la relation privilégiée que j'ai avec Lui, par mon mari qui sait me rendre heureuse, par mon frère avec qui j'ai tant de complicité, par mes amis qui me permettent de m'amuser et de me détendre, par la nature si belle et magique, par les enfants qui m'apprennent tant, par les longues promenades qui me permettent de faire le plein d'air frais et par la musique et les romans qui me permettent de m'évader dans un autre monde... sans oublier le chocolat, un délice dont je ne pourrais me passer! Je suis heureuse grâce à tous ces petits détails qui sont si signifiants pour moi. Tout ce que je désire, c'est de transmettre ce bonheur aux autres ou du moins de leur faire réaliser les bénédictions qu'ils ont dans leur propre vie.

mardi 19 août 2014

Téo ♥

Mon petit chien, mon bébé, mon meilleur ami... tu étais là pour combler mes trop pleins d'affection et d'amour par mes caresses et mes bisoux, pour me permettre de me défouler en courant au parc avec toi, pour me remonter le moral lorsque je n'avais plus l'impression de compter pour personne, pour m'appuyer et me réchauffer lorsque j'étais malade, pour me rendre heureuse en ayant la responsabilité de m'occuper de ton bien-être. Tu as été à mes côtés durant toute mon adolescence, une période où l'univers d'un petit enfant est si bouleversante et inconnue. Même si tu étais tout petit et fragile, tu me sécurisais et je te considérais comme mon chien de garde. Tu me protégeais tout comme je te protégeais. Tes petites habitudes me manquent tellement mon bébé: tes chants lorsque tu entendais tes deux chansons préférées (Bonne fête et Hey, Soul Sister), ton petit corps blotti contre moi à chaque nuit, tes petits moments de folie lorsque tu sortais du bain ou de la piscine, ton accueil toujours aussi énergique et loyal de jour en jour... Je m'ennuie du petit Téo avec lequel j'ai passé le plus clair de mon temps durant ces 9 dernières années. Je m'ennuie de ne plus pouvoir te serrer dans mes bras. Je m'ennuie de ne plus courir autour de la table du salon pendant des heures à essayer de te prendre ton jouet tout déchiré. Merci Téo pour tous ces beaux moments que tu m'as permis de vivre. J'espère que tu as été heureux auprès de moi. Je t'aime et tu resteras à jamais mon bébé. ♥

dimanche 10 août 2014

Le plaisir d'écrire

« Écrire peut servir à exorciser la peur et la haine; ça peut être un moyen de surmonter les préjugés et la douleur. Au moins, si tu sais écrire, tu as une chance de t'exprimer... tu peux offrir tes pensées au monde, et même si personne ne les lit ou ne les comprend, elles ne sont plus piégées au fond de toi. » -Seul le silence
En lisant ces deux phrases, je me suis sentie tellement comprise et concernée. Ç'aurait même pu être moi qui en était l'auteure. J'aime écrire puisque ça me libère. J'aime les mots puisqu'ils sont authentiques. Le silence est souvent plus empreint de signification que les paroles elles-mêmes. Les mots sont toujours là lorsque notre voix est incapable de s'exprimer et ils ne sont jamais traîtres.

vendredi 31 janvier 2014

So-so-so-solidarité!

Je vais organiser un Défi têtes rasées en partenariat avec Leucan au sein de mon campus, maman. Je fais ça pour toi; tu es la source de ma motivation. Tu te rends compte? Des dizaines de personnes vont se raser le crâne par pure solidarité envers ces gens si courageux que sont les combattants du cancer. Je sais que ça te fais chaud au coeur et je sais que ça te fais plaisir d'entendre ça, je peux pratiquement t'entendre me le dire... quelque part au fond de mes pensées. Tu avais tellement honte de toi lorsque tu commencais à perdre tes cheveux, je m'en rappellerai toujours. Ça m'attristait énormément, tu sais? À mes yeux, tu étais la plus belle femme qui existait, et ce, peu importe ton apparence. J'ai été très fière de toi quand tu as franchi l'étape où ta perte de cheveux ne t'affectait plus. Pour moi, ça signifiait beaucoup, ça signifiait que ma belle maman était plus forte que ça, plus forte que ce que le cancer lui provoquait, qu'elle était au-dessus de son apparence physique. Tu pouvais désormais te concentrer à ton moral, à espérer, à prier et à remettre ta maladie dans les mains de Dieu. Je comprends ce que c'est d'avoir honte de son corps, d'avoir le moral à plat jour après jour, d'être faible, d'être découragée, de ne plus avoir d'espoir, d'avoir envie de tout abandonner: j'ai vécu aux côtés d'une personne qui a combattu un cancer durant près de deux ans. Pour toutes ces raisons, je suis heureuse de pouvoir contribuer, à ma façon, à aider d'autres personnes atteintes du cancer. Je suis grandement motivée et j'attend ce jour avec impatience! J'espère que l'événement sera à la hauteur de mes attentes et que l'on pourra amasser un montant digne de ce bel organisme indispensable.

samedi 16 novembre 2013

21 juin 2014

Je n'arrive pas à y croire. Pas encore du moins. Et dire qu'il y à peine deux ans, je n'y aurais pas cru si quelqu'un me l'avait annoncé. Je suis fiancée. Je me marie. Je vais officiellement être liée à mon amoureux pour l'éternité, et ce, «pour le meilleur et pour le pire». Je suis encore aussi, pour ne pas dire plus, amoureuse que la première fois qu'on a été se balader ensemble; la fois où j'ai réellement tombée amoureuse pour la première fois de ma vie; la fois où j'ai cru que j'allais m'effondrer à chaque seconde où nos regards se croisaient; la fois où je me suis sentie si bien; la fois où j'ai compris ce qu'était l'amour. Oui, je suis jeune. Oui, c'est inhabituel de nos jours. Oui, c'est mon premier copain. Oui, on y croit. Oui, c'est l'homme de ma vie. Plusieurs me jugent, plusieurs NOUS jugent, plusieurs n'y croient pas. Mais bon, que voulez-vous que je vous dise? Je l'aime, c'est tout. On s'aime et on désire passer le restant de nos jours ensemble à réaliser nos rêves les plus fous main dans la main, en suivant les plans de Dieu... c'est simple non? Je suis heureuse. J'ai hâte. Je suis fébrile. Il reste 216 jours. AHHHHH!!!